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Batman Metal

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Mis à jour septembre 2020 : la série en trois tomes Batman Metal est devenu une véritable « saga » avec plusieurs suites et séries annexes. Guide de lecture des différents comics qui sont reliés à tout ça.

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Partie I – Batman Metal : « là où tout commence »
(3 tomes)

Batman Metal La Forge Tome 1  Batman Metal Les Chevaliers Noirs Tome 2  

[Résumé de l’éditeur]
Enquêtant sur l’existence et les propriétés de différents métaux disséminés à travers la planète depuis des millénaires, Batman découvre un portail ouvrant sur un anti-multivers ; des dimensions parallèles où l’Histoire a déraillé et où des Chevaliers Noirs terrifiants ont supprimé les membres de la Ligue de Justice. Aujourd’hui, ces derniers décident d’envahir notre dimension.

La série initiale est étalée sur trois volumes qui comprennent différentes mini-séries ou chapitres annexes indépendants. On y découvre le « métal N », le « multivers Noir » (Dark Multiverse en VO) et le fameux « Batman Qui Rit » (un mix de l’homme chauve-souris et du Joker). Des concepts complexes et un ensemble parfois indigeste malgré une certaine originalité. On retient surtout le second tome, présentant « les chevaliers noirs » (les Dark Nights), créatures cauchemardesques nées de fusions chaque fois entre un Batman et un autre super-héros ou antagonistes (Flash, Doomsday, Aquaman…), tous œuvrant pour « le Mal ».

En résulte une histoire très inégale, à la conclusion facile et rapide. On apprécie certains passages, plutôt épiques ou singuliers, on en oublie d’autres (les « explications » confuses et improbables par exemple).

Batman Metal s’achève plus ou moins sur un nouveau statu quo qui a permis de relancer des séries (Justice League – New Justice et Justice League Dark entre autres) et d’en créer de nouvelles (Le Batman Qui Rit et une foule d’épisodes indépendants qui forment en VO Year of the Villain — proposés en VF dans différents volumes pour plus de clarté, cf. plus bas).

Les fans de Batman uniquement peuvent s’attarder sur le deuxième tome pour l’originalité de ces nouveaux antagonistes.

Partie II – Les suites et séries dérivées
(3 volumes uniques et 1 série de 4 tomes)

   

Justice League – No Justice sert à la fois de seconde « conclusion » à Batman Metal, tout en ouvrant une nouvelle ère de séries dont la plus importante (dans le sens reliée à Metal) est New Justice (voir un peu plus loin). Si le comic est de bonne facture, très mainstream tant sur le fond que la forme, il reste un brin court, manque (lui aussi) d’une véritable fin épique et s’avère, in fine, plutôt dispensable. Néanmoins son accessibilité, sa légèreté et son humour tranchent radicalement avec la lourdeur observée dans Metal. Pour les fans et complétistes uniquement donc.

Le personnage du Batman Qui Rit bénéficie de deux tomes qui ne comportent pas de numéros tant ils sont plutôt indépendants l’un et l’autre. Le premier, sobrement intitulé Le Batman Qui Rit (sans autre titre donc que le nom de son anti-héros) montre ce qu’il advient de la créature cauchemardesque après la fin de Metal tout en offrant un nouveau terrain de jeu au vrai Batman. L’affrontement entre les deux voit l’apparition du Grim Knight, un Batman à nouveau issu du multivers Noir hyper violent et utilisant des armes à feu. On y retrouve aussi le fils de James Gordon dans ce qui peut s’apparenter à une sorte de suite à Sombre Reflet (les deux œuvres sont signés par le même binôme d’artistes : Scott Snyder à l’écriture et Jock aux dessins — en moyenne forme dans le cas présent cela dit).

Le Batman Qui Rit – Les Infectés se démarque de son prédécesseur : il s’agit avant tout d’une grande aventure de Batman et Superman, face à six héros infectés par le Batman Qui Rit (Shazam, Gordon…). La première partie est plaisante, la seconde un peu moins mais l’ensemble reste original dans l’exécution d’une trame narrative classique. Ce second volume peut se lire après les quatre tomes de New Justice.

On conseille donc plutôt les deux volumes du Batman Qui Rit, aussi bien pour les fans de Batman qui seront servis, que pour les lecteurs de l’évènement.

New Justice se situe également après la fin de Batman Metal et de No Justice. La série se déroule aussi en parallèle des Batman Qui Rit (surtout des Infectés).

Résumés et critiques à venir.

Partie III – Les conséquences et les events
(1 « mini-série » en 2 tomes et 1 série en 4 tomes)

Justice League – Doom War est la suite directe de New Justice. Pour plus de précision : les chapitres de cette série (nommée en réalité en VO Justice League (2018)) se situent dans ce volume (les #26 à #39) — on ignore où seront publiés les suivants (du #40 au #51 à date (août 2020)), sachant que la publication est toujours en cours aux États-Unis et que les chapitres #53 à #57 sont inclus dans l’évènement Death Metal (cf. bas de cette partie). On peut supposer que ces autres épisodes seront probablement dans New Justice – Tome 5, Batman – Death Metal ou une nouvelle série avec un titre différent. Doom War contient également différents épisodes de Year of the Villain.

Les évènements précédents ont convergé vers la supériorité absolue de Lex Luthor, dirigeant une Légion Fatale particulièrement dangereuse et déclarant une « année du crime » (Year of the Villain donc).

Le volume va bénéficier d’une seconde et dernière partie sous le titre Justice League – Doom War : L’épilogue qui, comme son nom l’indique, terminera cet event. Elle contiendra les quatre épisodes de Year of the villains : Hell Arisen et le sixième chapitre de Batman/Superman (les cinq premiers sont dans Le Batman Qui Rit – Les Infectés — là aussi on ignore où seront publiés les suivants, il y en a 11 actuellement mais n’ont plus de lien avec tout ça). Sortie prévue le 23 octobre.

Résumés et critiques à venir.


Depuis fin 2020, la série Batman – Death Metal prolonge (encore) la saga ! Constitué initialement de sept chapitres, de nombreux épisodes de séries annexes ont enrichit Death Metal, gonflant le nombre de volumes à quatre afin d’offrir enfin une « vraie » conclusion. Chaque tome est sorti dans une édition limitée variante.

Urban Comics a également proposé les sept chapitres de Death Metal dans un format inédit avec une couverture d’un groupe de métal pour un chapitre ! Un objet pour collectionneurs et fans qui a peu d’intérêt pour les lecteurs occasionnels (peu accessible et incomplète). On y retrouve des illustrations signées pour l’occasion autour Megadeth, Ghost, Lacuna Coil, Opeth, Sepultura, Dream Theater et Ozzy Osbourne.


 

Partie IV – L’exploration du multivers noir
(2 tomes « what if »)

 

Le Multivers Noir (d’où provient le Batman Qui Rit) est exploré dans ces volumes avec plein de « what if », c’est-à-dire « que se serait-il passé si ? ». Une façon inédite de revisiter certains pans mythiques de DC (les fameuses « crisis » notamment) tout en continuant d’enrichir la saga Metal — sans pour autant avoir un impact majeur sur celle-ci (comprendre sur les autres séries comme Death Metal) à priori.

Résumé du premier tome :
Et si Azrael avait refusé de rendre la cape du Chevalier Noir à Bruce Wayne ? Et si, après la mort de son mari, Lois Lane avait hérité de Superman ses pouvoirs pour faire régner la justice à sa place ? Et si les Black Lanterns avaient consommé la quasi-totalité de l’Univers lors de la Crise Blackest Night ? Et si, les plus grands événements de DC avaient eu une tournure différente dans un autre monde ? Bienvenue dans les univers dystopiques du Batman qui Rit.

Résumé du second tome :
Tempus Fuginaut, le voyageur des mondes, qui a la faculté d’être témoin des événements qui se déroulent sur toutes les planètes du Multivers, continue son observation des moments les plus sombres de la dimension du Batman Qui Rit. Ce Multivers Noir, où des instants fondateurs des autres réalités, comme le Flashpoint, la confrontation entre Batman et Silence ou encore la Crise des Terres Infinies, ont aussi pris des tournures plus tragiques les unes que les autres.

Partie V – Nouveau départ
(1 récit complet et d’autres optionnels)

DC Infinite Frontier explose les codes du multivers, connectant tout l’historique de DC Comics et ses fameuses crises. Le titre poursuit ainsi le travail de Grant Morrison sur Multiversity mais reprend également des éléments propres à Doomsday Clock par exemple et, bien sûr, à Batman Metal et Death Metal !

 

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