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Batman Dark City – Tome 4 : Bombe Mentale

Après trois tomes très très moyens, la série Dark City se poursuit dans un volume de prime abord accessible (quasiment un récit indépendant !) qui compile deux récits : Bombe Mentale et (le semi célèbre) Joker, année un. Si ce dernier a fait un peu de bruit aux États-Unis et qu’il sort de façon discrète chez nous, il s’avère plutôt médiocre. Critique.

[Résumé de l’éditeur]
Après les désastreux événements qui se sont déroulés lors de la Gotham War, Batman se retrouve parfaitement isolé, séparé de sa famille. Dans ces conditions cataclysmiques, la rage de Zur-en-Arrh n’attend qu’une étincelle avant de se consumer. Batman contrôle cette colère, mais combien de temps encore y parviendra-t-il ? D’autant qu’une menace ancienne refait surface. Il rampe dans la ville, nargue le Chevalier Noir. C’est bien le Joker en personne qui signe son grand retour. Un seul maître mot pour Batman résonne : arrêter le Clown Prince du Crime une bonne fois pour toutes.

Pas besoin de détailler davantage le début de l’histoire, le résumé de l’éditeur suffit amplement – par ailleurs, un parfait texte revenant sur les trois volets précédents en avant-propos permet de se remémorer efficacement tous les évènements survenus.

[Critique]
Un début agréablement plaisant, une exécution correcte (mais sans éclat) puis une seconde moitié particulièrement décevante. Dans le récit (au titre du comic book) Bombe Mentale, Chip Zdarsky propose en trois épisodes (ainsi qu’un back-up connecté, dessiné par Dustin Nguyen, Tous sur le même bateau) un morceau d’aventure étonnamment abordable sans avoir lu les précédents tomes et paradoxalement qui le relie à plusieurs titres. Ainsi, Bruce Wayne s’est (à nouveau) isolé entièrement, coupant tous liens avec la Bat-Famille (en conséquence de l’opus précédent), ramène Failsafe (du premier volet éponyme) et convoque Zur-en-Arrh de nouveau ainsi que les Batman du multivers – en version Zur également (cf. le deuxième volume) et même… Batman – The Knight ! Dans ce récit complet publié peu avant Dark City, l’auteur proposait sa version des premiers pas de Batman à travers le monde. Une œuvre imparfaite mais plaisante, qui était assez originale et s’intercalait bon gré mal gré dans une chronologie semi officielle.

En proposant plusieurs rappels à The Knight, Zdarsky l’inscrit donc dans la continuité canonique. Le scénariste réussit donc le tour de force de comprendre sans problème ce quatrième Dark City sans forcément avoir lu The Knight. Car si le récit Bombe Mentale y est connecté, l’autre récit, Joker, année un, l’est davantage mais, cette fois, c’est une catastrophe ! Dans les trois chapitres qui compose ces vagues origines du Joker, on ne comprend absolument pas ce qu’on lit. Il y est question à la fois de suite de Killing Joke (à peine), de confirmation des Trois Jokers (à plusieurs reprises mais sans que ce soit correctement expliqué) et de mentor (venant de The Knight justement) qui aurait coaché le Joker quand ce dernier était en phase de transition, parfois apeuré par sa nouvelle apparence et psyché !

Non seulement Joker, année un, n’apporte pas grand chose de pertinent mais, surtout, le peu qu’il propose est particulièrement mal écrit, confus et potentiellement crispant pour les attachés à la sacro sainte continuité (à raison). Il y aurait donc un ancien guide (le fameux mentor) de Bruce/Batman qui aurait effectué le même travail sur le Joker peu après… Voilà. Bon… Le pire est que tout ceci est très mal narré et montré, balayé en quelques cases dans un labyrinthe qui navigue entre passé et présent, réalité et imagination (à l’instar de Bombe Mentale – la première histoire). On navigue parfois dans le palais mental de Bruce (puis du Joker), rappelant quelques séquences de la série Sherlock dans ses heures les plus improbables, comme ici. C’est dommage car le début de ce quatrième tome n’était pas trop mal et relevait un peu le niveau.

Notons aussi deux autres back-ups centrés sur Vandal Savage, dans la lignée du volet précédent, Gotham War (où il était le grand ennemi), placé dans les débuts du livre, sauf que c’est complètement déconnecté des deux autres récits ! Et vu la conclusion de ce mini segment (toujours écrit par Zdarsky, dessiné par Jorge Corona et Mike Hawthorne – assez moyen), il aurait sans doute été plus pertinent de le proposer en ouverture du cinquième tome (qui compilera probablement les chapitres #145-150 — contenant au minimum l’arc Dark Prisons et The Joker : Revelations (en back-ups) ; avec les retours de différents alliés et ennemis). Heureusement, il reste la partie graphique de l’entièreté du tome globalement qualitative mais à nuancer grandement pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, les trois premiers chapitres sont signés Jorge Jimenez, retrouvant l’efficacité graphique et le style mémorable, ultra léché et brillamment mis en couleur par le prolifique Tomeu Morey. En cela, le duo propose une aventure visuelle d’envergure. Quant aux trois épisodes suivants, on retrouve un classicisme assez moyen de Giuseppe Camuncoli et l’excellence habituelle de Andrea Sorrentino (Batman Imposter, Joker – Killer Smile…). Problème : dans certaines cases, les personnages et les décors semblent être produites par une Intelligence Artificielle ou en tout cas partiellement générées par celle-ci puis retravaillées ensuite par l’artiste. Comme ce Joker christique et ses étranges doigts ou ce Batfleck (inspiré par Ben Affleck dans Batman v Superman) à cheval – cf. image ci-dessous ainsi que les dernières illustrations proposées à la fin de cette critique. En mars 2024, l’entourage de Sorrentino démentait fermement ses accusations, restées sans suite depuis (l’occasion de relire l’excellent papier de ComicsBlog.fr sur ce sujet). Comme toujours, au lecteur en son âme et conscience d’arbitrer sur la question morale sur ce débat auquel un peu de transparence serait bienvenu au minimum…

En somme, ce quatrième Dark City continue l’agonie imposée au Chevalier Noir, une volonté de « l’isoler, l’affaiblir et le déconstruire » comme stipule l’éditeur en quatrième de couverture. Problème : cela fait des années que c’est le mantra appliqué à Batman avec peu de succès (critique ou public). Chip Zdarsky est l’un des plus mauvais auteurs de run sur le détective (décevant de sa part après son travail salué sur Daredevil). Hélas, l’autre série de la continuité, Detective ComicsNocturne chez nous –, chapeauté par Ram V, est elle-aussi très faible. Il ne fait pas bon être fan de comics Batman depuis quelques temps, espérons un renouvellement qualitatif prochainement ou un changement radical (sans doute fin 2024 aux US et début 2025 chez nous avec la nouvelle ère Absolute qui remplace Infinite).

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 7 juin 2024.
Contient : Batman #139-144
Nombre de pages : 201

Scénario : Chip Zdarsky
Dessin : Jorge Jiménez, Giuseppe Camuncoli, Andrea Sorrentino, Jorge Corona, Mike Hawthorne, Dustin Nguyen,
Encrage : Stefano Nesi, Andrea Sorrentino
Couleur : Tomeu Morey, Alejandro Sanchez, Dave Stewart, Ivan Plascencia, John Kalisz,

Traduction : Jérôme Wicky
Lettrage : MAKMA (Gaël Legeard)

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Batman Nocturne – Tome 3 : Deuxième acte

Après deux premiers tomes inégaux (Ouverture puis Premier acte), la série Batman Nocturne se poursuit dans la même veine, à la fois dans le registre un peu surnaturel et dans une pièce gothique moyennement passionnante. Critique.

[Résumé de l’éditeur]
Un chant lugubre s’élève tandis que les ombres s’accrochent au cœur de Gotham comme à celui de son protecteur. Si l’histoire de la ville semble liée à celle de la famille Orgham, le conflit à venir s’annonce tout aussi sanglant que celui qui a jadis divisé le peuple de Svatrstal. Au cœur des aberrations qui déferlent sur la ville, un puissant artefact refait surface, qui pourrait être la source de tous ces maux… Batman parviendra-t-il à sauver Gotham, où plongeront-ils ensemble dans les ténèbres ?

[Début de l’histoire]
Résumé à écrire

[Critique]
L’heure est aux innombrables flash-backs et interludes… Pas inintéressant mais toujours cette impression de stagner sur l’arc principal narratif, à savoir l’inauguration de la place Orgham dans la ville, qui tourne au chaos, forcément, et les manipulations étranges de cette dynastie, corrélée à ses sbires, mi-hommes, mi-monstres. Les sauts dans le passé renouent avec l’approche orientale et la lignée des Ghul, sans pour autant être sincèrement captivant (insérer des protagonistes dans le passé pour faire croire qu’ils ont toujours été présents est toujours délicat) et de… Vandal Savage (décidément remis à l’ordre du jour presque en même temps que dans le nouveau Dark City).

Les parenthèses centrés sur Freeze et quelques autres personnages secondaires ne sont pas non plus inintéressants mais auraient dû être compilés en fin d’ouvrage, cassant drastiquement le rythme de l’intrigue principal, interrompu entre ses cinq chapitres par ces segments scénaristiques inégaux. L’ensemble n’est pas aidé par une armée de dessinateurs, encreurs et coloristes différents – on en reparle plus loin, cf. la section À propos à la fin de cette critique pour le listing complet.

Toujours en flash-backs, mêlé à des visions, le jeune Bruce ré-affronte son traumatisme, pas déplaisant non plus, au contraire, mais toujours cassant une dynamique de récit bien alourdi par des facilités d’écriture (paresses ?) à base d’hypnose collective sur les citoyens et affrontements expéditifs… En trois tomes, Batman Nocturne donne toujours cette désagréable impression d’être dans une très longue introduction ; à voir si c’est le cas à terme. Si le run de Ram V se clôt dans un ou deux volumes (la série est toujours en cours de publication aux États-Unis avec presque une dizaine de chapitres de plus, donc sans doute encore au moins deux opus à venir), elle n’aura pas servie à grand-chose, à part proposer une équipe d’antagonistes peu mémorables dans l’immédiat (à moins d’un revirement de situation).

En somme, difficile – une fois de plus – de conseiller la série dans son entièreté, ce Deuxième acte ravira sans aucun doute ceux qui ont aimé les deux opus précédents (oui c’est un peu facile de dire cela mais c’est plutôt cohérent). En revanche, si vous n’aviez pas forcément accroché d’entrée de jeu, il est temps de décrocher définitivement. Le scénario est toujours paradoxal, avec des points confus et peu passionnants (les Orgham, l’Azmer, la ville détruite…), d’autres plus conventionnels et efficaces (on songe à toute la Bat-Famille à l’œuvre dans le sauvetage multiple, l’évolution de Gordon et Montoya…).

Les nouveaux personnages découverts en conclusions du deuxième volet sont à nouveau cantonnés à de la figuration, avec la désagréable sensation qu’il « manque » des séquences autour des alliés du Chevalier Noir : Barbara/Oracle en premier lieu, Nightwing, Cassandra/Batgirl et l’absence de Damian/Robin demeure étrange. À noter que ce troisième tome regroupe les deux épisodes des Terreurs Nocturnes corrélés à Knight Terrors (et en critique sur une page dédiée).

Côté dessin, c’est un véritable collectif qui se succède pour un résultat globalement convaincant mais relativement hétérogène et sans réel éclat graphique. On retient surtout Ivan Reis mais il y a beaucoup trop d’artistes (voir À propos) pour proposer une agréable cohérence visuelle. Reste donc un divertissement vaguement honorable, souvent pénible à suivre et à lire, dans la droite lignée de son premier opus, donc uniquement pour les aficionados de ce run bien particulier…

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 15 mars 2024.
Contient : Detective Comics #1071-1075 + Knight Terrors : Detective Comics #1-2
Nombre de pages : 264

Scénario : Ram V, Simon Spurrier, Dan Watters
Dessin & encrage : Ivan Reis, Stefano Raffaele, Dustin Nguyen, Riccardo Federici, Mike Perkins, Eduardo Pansica, Goran Sudzuka, Caspar Wijngaard, Hayden Sherman, Francesco Francavilla, Aaron Campbell
Encrage additionnel : Danny Miki, Joe Prado, Julio Ferreira, Juacan Castro
Couleur : Brad Anderson, Adriano Lucas, Lee Loughridge, John Kalisz, Caspar Wijngaard, Triona Farrell, Francesco Francavilla, Patricio Delpeche, Mike Spicer

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : MAKMA (Gaël Legeard)

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Batman & Robin Dynamic Duo – Tome 1 : L’heure de la réconciliation

Nouvelle série centrée sur le célèbre duo dynamique avec Damian Wayne dans le rôle de Robin et s’inscrivant dans la poursuite de l’ère Infinite (sans avoir besoin de les connaître), donc après les séries Robin Infinite (trois tomes) puis sa conclusion Shadow War – des titres chapeautés par Joshua Williamson, à l’œuvre également sur ce premier opus réjouissant. Critique.

[Résumé de l’éditeur]
Les plus monstrueux voyous de Gotham s’associent et transforment la ville en une véritable jungle urbaine ! Le duo d’aventuriers formé par Batman et Robin doit anéantir le cerveau de l’opération criminelle. Mais un vilain, jusqu’alors inconnu, ourdit une vengeance contre le Chevalier Noir lui-même. Le jeune Damian, face à ses propres obligations scolaires, peut-il aider son père à éteindre cette menace avant qu’il ne soit trop tard ?

[Début de l’histoire]
Damian
vient habiter chez Bruce, dans son appartement à Gotham City. La relation père/fils va donc évoluer dans ce nouveau cadre.

En parallèle, ce dynamique duo doit retrouver le Dr Kafira, enlevé par le Lapin Blanc.

Qui se cache derrière réellement derrière ce kidnapping et pourquoi ?

Les activités nocturnes occupent les deux justiciers tandis que Damian fait ses premiers pas dans un lycée et tente de s’intégrer comme il peut dans l’établissement scolaire où il est clairement en décalage…

[Critique]
Enfin une chouette aventure simple mais efficace de Batman et Robin ! Loin du Chevalier Noir abîmé et torturé des deux autres séries de la continuité (le run de Zdarsky dans Dark City, celui de Ram V dans Nocturne). L’introduction de la bande dessinée permet de raccrocher les wagons avec le passif des deux personnages, à la fois dans une préface de Jean-Marc Laîné et dans quelques cases explicatives, notamment de la nouvelle habitation de Bruce Wayne et quelques mentions à l’évolution de Damian.

Le fils habituellement insupportable a particulièrement bien muri (on peut d’ailleurs le qualifier d’adolescent) durant la série Robin Infinite notamment (en dépit des faiblesses de celle-ci). Ici, le jeune homme est moins impulsif, plus consciencieux, aussi bien dans son travail que dans sa relation avec son père. C’est tout bonnement ultra plaisant (surtout quand on n’apprécie pas des masses ce jeune Robin initialement). Sa complicité avec un Bruce lui aussi assagi fait chaud au cœur tout en étant extrêmement efficace dans la narration – le rythme est très bien équilibré et on ne sent pas le temps passé en lisant cette histoire un peu rocambolesque.

C’est le point faible de l’ouvrage, l’intrigue n’est clairement pas à la hauteur. Le duo cherche à secourir un docteur, enlevé visiblement par Lapin Blanc. Qui ça ? Jaina Hudson, une vague antagoniste très très secondaire, créée dans le moyen Batman – Le Chevalier Noir il y a une douzaine d’année et qui avait disparu aussitôt être apparue sans bénéficier de véritable parcours. Mais ce n’est pas elle le plus important (on est d’ailleurs pas certain qu’il s’agisse de la même personne), c’est l’équipe d’ennemis qui gravite autour d’elle, en tant qu’alliés ou non, tous liés à la faune. D’un côté Killer Croc, Orca et Man-Bat, d’un autre le fameux trio infernal (initiée dans la série d’animation de 1992) où, cette fois, les trois hommes se cachant derrière des masques de renard, requin et vautour sont désormais de véritables hommes-animaux !

Pourtant c’est une nouvelle personne à la tête de ceux-ci qui est mise en avant, une certaine Soupir, s’inspirant potentiellement de Silence (cf. le comic éponyme) ! On ignore à ce stade s’il y a vraiment un lien. La fin suggère une identité « cohérente » et connectée au passé de Damian dévoilée au fil de l’eau dans la fiction et ce n’est malheureusement pas une surprise. Toutefois, Joshua Williamson reste suffisamment ambigu pour laisser planer un léger doute (à voir dans la suite donc). Malgré ces soucis d’écriture sur les ennemis et les retournements de situation (trop prévisibles), les dialogues entre Bruce et Damien sonnent justes, générant une double empathie et un attachement indéniable aux deux.

En parallèle, l’incursion de Damian dans un lycée est tout aussi réjouissante ! Se heurtant à des écoliers harceleurs, une professeure moins douée que lui et une directrice un peu étrange, cela donne un souffle singulier à la série (on pourrait titiller sur le fait que les deux femmes adultes de l’établissement sont – comme par hasard – de très jolies demoiselles). Ce Dynamic Duo est bien aidée par les traits épurés et la colorisation éclatante de Simone Di Meo.

Une approche solaire, chromatiquement très riche et indéniablement élégante qui confère une véritable identité graphique à la bande dessinée (comme toujours, il faut, évidemment, apprécier le style de l’illustrateur, à la fois mainstream tout en restant atypique, proche du manga, éclatant de dynamisme et fluidité). Dommage qu’il n’officie pas intégralement sur l’ouvrage pour avoir une parfaite cohérence visuelle (Mikel Janin, Nikola Cizmesija et Howard Porter – on en parle juste après) mais rien est à jeter pour autant. La légèreté de sa patte rejoint celle de l’écriture, un parti pris clivant, forcément, à acheter en connaissance de cause.

L’épisode annual est dessiné par Howard Porter, compagnon habituel de Williamson (entre autres sur Le Badge et Flash) avec un style fourmillant de crayonnés, une patte parfois brouillonne mais qui sert bien le propos en fonction de ce dernier, c’est le cas ici, heureusement. L’histoire rappelle le film The Hunt (2020) : Bruce et Damian partent en camping pour une virée père/fils loin du tumulte urbain et de leur job de justiciers. Problème, ils sont coincés dans un dôme magique le temps d’une nuit de partie de chasse où de nombreux mercenaires, dont Bloodsport, cherche l’adrénaline et l’assassinat ! Pour le binôme de super-héros en civil, c’est l’occasion idéale pour tester les conditions de survie et leurs limites sans bénéficier de leur arsenal habituel. Un récit plaisant et globalement original qui poursuit bien le titre mère, se déroulant en marge de celui-ci.

En somme, L’heure de la réconciliation est accessible et « divertissant » (oui, le terme est toujours compliqué à utiliser et séduit les moins exigeants mais aussi ceux qui cherchent une certaine simplicité – ce n’est pas un reproche). Moins sombre qu’à l’accoutumée, ce duo dynamique se lit très bien et donne envie de savoir la suite. S’il ne révolutionne ni la mythologie du Chevalier Noir, ni la continuité (en tout cas, à ce stade), il offre des séquences père/fils touchantes et une proposition graphique alléchante.

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 29 mars 2024
Contient : Batman & Robin #1-5 + Batman & Robin 2024 Annual
Nombre de pages : 192

Scénario : Joshua Williamson
Dessin : Simone Di Meo, Mikel Janin, Nikola Cizmesija, Howard Porter
Couleur : Jeromy Cox, Romulo Fajardo Jr., Tomeu Morey, Rex Lokus

Traduction : Xavier Hanart
Lettrage : Scribgit

Acheter sur amazon.frBatman & Robin Dynamic Duo – Tome 1 : L’heure de la réconciliation (19 €)