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Joker : les derniers jours d’un clown

[Résumé de l’éditeur]
Dans le Slab, la prison de sécurité maximale pour les criminels surpuissants, le Joker apprend qu’il est mourant. Il concocte alors un plan pour perpétuer son héritage, en partageant le venin qui l’a transformé en un sociopathe au visage pâle avec d’innombrables autres super-vilains. Pendant ce temps, Oracle, la première ligne de défense, est indisponible. Seule Black Canary répond présente pour essayer d’arrêter une émeute de malfaiteurs sanguinaires.

Pas besoin de détailler davantage le début de l’histoire, le résumé de l’éditeur suffit amplement.

[Critique]
Encore un énième comic book qui démarre bien (idée de départ séduisante) puis qui se vautre un peu dans son exécution (peu aidée par ses graphismes – on y reviendra) mais reste une sorte de divertissement sympathique (le fameux…) si on n’est pas trop exigeant (pour le prix, on aurait tendance à le déconseiller néanmoins). Explications.

Tout part du résumé et du concept audacieux : le Joker va mourir, il est malade, c’est inéluctable. Que va-t-il se passer ? On le sait rapidement, le célèbre Clown va en profiter pour répandre un chaos atypique, bien entouré de méta-humains qui partagent son venin (!) de folie. Comment combattre tout ça ? Étonnamment en mettant en avant principalement Oracle, Nightwing et Black Canary. Batman est en retrait tout le long de la fiction, apparaissant de façon iconique de temps à autre. On suit donc une Barbara Gordon qui veut, sincèrement, tuer le Joker, recadrée par Dick qui, quelques chapitres plus loin, voudra pourtant faire de même. Un aspect déjà vu (même à l’époque de la publication en 2001) et qui ne convainc guère ici, faute à des dialogues peu subtiles.

Scott Beatty et Chuck Dixon venaient pourtant de livrer de belles prestations dans l’univers du Chevalier Noir : la saga (indigeste et inégale) Knightfall, le célèbre (et très chouette) Batgirl – Année Un et quelques segments à droite à gauche. Pour Les derniers jours d’un Clown (Last Laugh en VO), le duo s’empêtre dans une cacophonie moyennement palpitante, un joyeux bordel (à l’image du Clown du Crime d’une certaine façon) où il manque à la fois un ton plus sérieux (l’aspect cartoony des dessins y contribue) même si c’est volontaire et, surtout, une véritable ligue de défense en face, la Bat-Famille est moins attrayante que d’habitude, la quasi absence de l’homme chauve-souris y est pour quelque chose aussi…

Au-delà du récit complet, Last Laugh était un event qui a eu des répercussions dans de nombreuses autres séries, aussi bien chez Batman (Detective Comics, Batgirl, Birds of Prey, Harley Quinn, Azraël, Gotham Knights, Nightwing, Robin…) que les autres héros de DC (Flash, Superman, Wonder Woman, Green Lantern, JLA…) – Harley et la Justice League apparissent d’ailleurs un peu dans le récit principal. Pas moins de vingt-cinq épisodes se greffèrent donc à l’histoire principale. Urban Comics ne les a pas intégrés (pas très grave vu leur qualité inégale) mais propose, en fin d’ouvrage, une galerie de couvertures alternatives de certains d’entre eux – de quoi décontenancer le lecteur moins connaisseur.

Côté graphique, une foule de dessinateurs se succède (Woods, Martin, McDaniel… cf. crédits en bas de la critique) sans pour autant casser une homogénéité visuelle bienvenue. Comme dit plus haut, l’ensemble est volontairement cartoony, un style qui fonctionne parfois (Mad Love…) ou à l’inverse dessert le tout (Superman / Batman…). Cette approche est pertinente quand le propos textuel et narratif est particulièrement adulte et sombre, donnant une vision paradoxale et forte, ou bien quand elle s’adresse à un jeune lectorat. Ici, c’est mi-figue mi-raisin, ça colle bien au bazar ambiant qui sied à ravir au Joker mais c’est vite vu (et lu), vite oublié.

Le sort du Joker ne pouvait déboucher que sur une poignée de conclusions : mort « définitive » du célèbre fou, guérison, erreur (volontaire ?) de diagnostic, voyage dans le temps ou multivers ? Les scénaristes usent d’un ressort peu surprenant mais efficace et cohérent. En cela, la dernière ligne droite n’est pas désagréable, à l’image de ses débuts. En somme, une aventure en roue libre dédiée au Joker plaisante au début et à la fin mais souffrant d’un ventre creux (et d’un rythme en demi teinte) entre les deux, aux planches peu agréables et à la mise en avant voire comportement étrange d’Oracle et Nightwing… Pour 24 euros, ça revient un peu cher la distraction, autant se concentrer sur d’autres titres singuliers propres au Joker (les cultes comme Killing Joke, Joker Anthologie, Joker…) ou même les propositions plus clivants (Trois Jokers, Joker War, Joker Infinite…).

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 7 juin 2024.
Contient : Joker: Last Laugh #1-6 + Joker: Last Laugh Secret Files And Origins #1
Nombre de pages : 256

Scénario : Scott Beatty, Chuck Dixon (+ collectif)
Dessin : Pete Woods, Marcos Martin, Walter McDaniel, Andy Kuhn, Ron Randall, Rick Burchett (+ collectif)
Encrage : Andrew Pepoy, Mark Farmer, Alvaro Lopez, Walter McDaniel, Andy Kuhn, Ron Randall (+ collectif)
Couleur : Tom McCraw, Gina Going

Traduction : Yann Graf
Lettrage : Cromatik Ltd (île Maurice)

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Batman Dark City – Tome 4 : Bombe Mentale

Après trois tomes très très moyens, la série Dark City se poursuit dans un volume de prime abord accessible (quasiment un récit indépendant !) qui compile deux récits : Bombe Mentale et (le semi célèbre) Joker, année un. Si ce dernier a fait un peu de bruit aux États-Unis et qu’il sort de façon discrète chez nous, il s’avère plutôt médiocre. Critique.

[Résumé de l’éditeur]
Après les désastreux événements qui se sont déroulés lors de la Gotham War, Batman se retrouve parfaitement isolé, séparé de sa famille. Dans ces conditions cataclysmiques, la rage de Zur-en-Arrh n’attend qu’une étincelle avant de se consumer. Batman contrôle cette colère, mais combien de temps encore y parviendra-t-il ? D’autant qu’une menace ancienne refait surface. Il rampe dans la ville, nargue le Chevalier Noir. C’est bien le Joker en personne qui signe son grand retour. Un seul maître mot pour Batman résonne : arrêter le Clown Prince du Crime une bonne fois pour toutes.

Pas besoin de détailler davantage le début de l’histoire, le résumé de l’éditeur suffit amplement – par ailleurs, un parfait texte revenant sur les trois volets précédents en avant-propos permet de se remémorer efficacement tous les évènements survenus.

[Critique]
Un début agréablement plaisant, une exécution correcte (mais sans éclat) puis une seconde moitié particulièrement décevante. Dans le récit (au titre du comic book) Bombe Mentale, Chip Zdarsky propose en trois épisodes (ainsi qu’un back-up connecté, dessiné par Dustin Nguyen, Tous sur le même bateau) un morceau d’aventure étonnamment abordable sans avoir lu les précédents tomes et paradoxalement qui le relie à plusieurs titres. Ainsi, Bruce Wayne s’est (à nouveau) isolé entièrement, coupant tous liens avec la Bat-Famille (en conséquence de l’opus précédent), ramène Failsafe (du premier volet éponyme) et convoque Zur-en-Arrh de nouveau ainsi que les Batman du multivers – en version Zur également (cf. le deuxième volume) et même… Batman – The Knight ! Dans ce récit complet publié peu avant Dark City, l’auteur proposait sa version des premiers pas de Batman à travers le monde. Une œuvre imparfaite mais plaisante, qui était assez originale et s’intercalait bon gré mal gré dans une chronologie semi officielle.

En proposant plusieurs rappels à The Knight, Zdarsky l’inscrit donc dans la continuité canonique. Le scénariste réussit donc le tour de force de comprendre sans problème ce quatrième Dark City sans forcément avoir lu The Knight. Car si le récit Bombe Mentale y est connecté, l’autre récit, Joker, année un, l’est davantage mais, cette fois, c’est une catastrophe ! Dans les trois chapitres qui compose ces vagues origines du Joker, on ne comprend absolument pas ce qu’on lit. Il y est question à la fois de suite de Killing Joke (à peine), de confirmation des Trois Jokers (à plusieurs reprises mais sans que ce soit correctement expliqué) et de mentor (venant de The Knight justement) qui aurait coaché le Joker quand ce dernier était en phase de transition, parfois apeuré par sa nouvelle apparence et psyché !

Non seulement Joker, année un, n’apporte pas grand chose de pertinent mais, surtout, le peu qu’il propose est particulièrement mal écrit, confus et potentiellement crispant pour les attachés à la sacro sainte continuité (à raison). Il y aurait donc un ancien guide (le fameux mentor) de Bruce/Batman qui aurait effectué le même travail sur le Joker peu après… Voilà. Bon… Le pire est que tout ceci est très mal narré et montré, balayé en quelques cases dans un labyrinthe qui navigue entre passé et présent, réalité et imagination (à l’instar de Bombe Mentale – la première histoire). On navigue parfois dans le palais mental de Bruce (puis du Joker), rappelant quelques séquences de la série Sherlock dans ses heures les plus improbables, comme ici. C’est dommage car le début de ce quatrième tome n’était pas trop mal et relevait un peu le niveau.

Notons aussi deux autres back-ups centrés sur Vandal Savage, dans la lignée du volet précédent, Gotham War (où il était le grand ennemi), placé dans les débuts du livre, sauf que c’est complètement déconnecté des deux autres récits ! Et vu la conclusion de ce mini segment (toujours écrit par Zdarsky, dessiné par Jorge Corona et Mike Hawthorne – assez moyen), il aurait sans doute été plus pertinent de le proposer en ouverture du cinquième tome (qui compilera probablement les chapitres #145-150 — contenant au minimum l’arc Dark Prisons et The Joker : Revelations (en back-ups) ; avec les retours de différents alliés et ennemis). Heureusement, il reste la partie graphique de l’entièreté du tome globalement qualitative mais à nuancer grandement pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, les trois premiers chapitres sont signés Jorge Jimenez, retrouvant l’efficacité graphique et le style mémorable, ultra léché et brillamment mis en couleur par le prolifique Tomeu Morey. En cela, le duo propose une aventure visuelle d’envergure. Quant aux trois épisodes suivants, on retrouve un classicisme assez moyen de Giuseppe Camuncoli et l’excellence habituelle de Andrea Sorrentino (Batman Imposter, Joker – Killer Smile…). Problème : dans certaines cases, les personnages et les décors semblent être produites par une Intelligence Artificielle ou en tout cas partiellement générées par celle-ci puis retravaillées ensuite par l’artiste. Comme ce Joker christique et ses étranges doigts ou ce Batfleck (inspiré par Ben Affleck dans Batman v Superman) à cheval – cf. image ci-dessous ainsi que les dernières illustrations proposées à la fin de cette critique. En mars 2024, l’entourage de Sorrentino démentait fermement ses accusations, restées sans suite depuis (l’occasion de relire l’excellent papier de ComicsBlog.fr sur ce sujet). Comme toujours, au lecteur en son âme et conscience d’arbitrer sur la question morale sur ce débat auquel un peu de transparence serait bienvenu au minimum…

En somme, ce quatrième Dark City continue l’agonie imposée au Chevalier Noir, une volonté de « l’isoler, l’affaiblir et le déconstruire » comme stipule l’éditeur en quatrième de couverture. Problème : cela fait des années que c’est le mantra appliqué à Batman avec peu de succès (critique ou public). Chip Zdarsky est l’un des plus mauvais auteurs de run sur le détective (décevant de sa part après son travail salué sur Daredevil). Hélas, l’autre série de la continuité, Detective ComicsNocturne chez nous –, chapeauté par Ram V, est elle-aussi très faible. Il ne fait pas bon être fan de comics Batman depuis quelques temps, espérons un renouvellement qualitatif prochainement ou un changement radical (sans doute fin 2024 aux US et début 2025 chez nous avec la nouvelle ère Absolute qui remplace Infinite).

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 7 juin 2024.
Contient : Batman #139-144
Nombre de pages : 201

Scénario : Chip Zdarsky
Dessin : Jorge Jiménez, Giuseppe Camuncoli, Andrea Sorrentino, Jorge Corona, Mike Hawthorne, Dustin Nguyen,
Encrage : Stefano Nesi, Andrea Sorrentino
Couleur : Tomeu Morey, Alejandro Sanchez, Dave Stewart, Ivan Plascencia, John Kalisz,

Traduction : Jérôme Wicky
Lettrage : MAKMA (Gaël Legeard)

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Joker – The Winning Card

Le duo (gagnant de prime abord) Tom King (écriture) et Mitch Gerads (dessin et couleur) – qui avait signé l’excellent One Bad Day – Le Sphinx – est de retour pour un récit complet autour du célèbre Clown du Crime, se déroulant au tout début des agissement de Batman. Pour l’occasion, le titre sort dans deux éditions, une classique et une limitée (reprenant chacune une couverture issue d’une pleine planche de la bande dessinée). En quatre épisodes (provenant de la série en VO The Brave & the Bold), l’exploit est-il renouvelé ? Critique.

[Résumé de l’éditeur]
Batman, Année Un. Alors que Bruce Wayne est encore en phase d’apprentissage pour incarner pleinement le Chevalier Noir, Gordon se lance sur la trace d’un mystérieux clown psychotique en pleine folie meurtrière. Ses intentions sont floues, ses mobiles inexistants, et alors que Gotham est plongée dans la peur, Gordon et Batman vont apprendre ce qu’il en coûte de sous-estimer le Joker.

[Début de l’histoire]
Tandis qu’une jeune fille tarde à rentrer chez elle (elle rencontre le Joker), Gordon assure la sécurité d’une personne à son domicile à Gotham.

En effet, un nouveau psychopathe dans la ville annonce ses crimes en avance et les victimes meurent à minuit précisément.

Batman enquête de son côté, ne trouvant qu’un criminel mystérieux qui tue également par pur hasard et folie…

[Critique]
Enfin un comic book qui renoue avec un Joker fou et effrayant à souhait ! Le mode opératoire est simple mais efficace : le Joker n’apparaît pas trop frontalement (surtout au début), il est globalement mutique sauf pour dire des blagues, on ne sait pas d’où il vient ni pourquoi il tue et… c’est suffisant. Seule la toute dernière ligne droite convoque un brin Killing Joke et son éternel débat que l’homme chauve-souris ne va pas sans le clown du crime (ainsi qu’un autre élément qu’on ne dévoilera pas ici).

Tout n’est pas parfait (loin de là) mais The Winning Card distribue puis joue habilement ses cartes (pardon). L’ambiance est posée instantanément, on retrouve inéluctablement les éléments du One Bad Day consacré au Sphinx : une tension continue, des héros faillibles, des ennemis flippants, un côté glauque et sans limite, etc. Tom King réussit globalement ce qui apparaît comme la « véritable » Année Un du Joker (contrairement au médiocre titre éponyme paru en seconde moitié du quatrième volet de Dark City, écrit par Chip Zdarsky). Pour l’auteur ultra prolifique chez DC (pour le meilleur, le pire mais surtout le clivant : Batman Rebirth, Heroes in Crisis, Batman/Catwoman, …), c’est l’occasion de renouer avec une approche froide et primaire (mais, encore une fois, efficace).

Cette austérité rudimentaire fonctionne aussi grâce à Alfred, compagnon bienveillant et bienvenu dans cette courte aventure (quatre chapitres) et la relation entre Gordon et Batman. On oublie volontairement un rustre grossier ami de Wayne (nommé… Brute – ça ne s’invente pas !) et les éternelles victimes ou personnages ultra secondaire relayés à de la figuration. L’intrigue n’en est pas vraiment une mais ce n’est pas grave, ce qui compte reste l’émotion (ici la tension et l’effroi) relativement bien retranscrite, grâce aux sublimes planches de Mitch Gerads, on y reviendra – auquel on ajoute la curiosité morbide qui se dégage de l’ensemble (et des passages particulièrement sanglants), dans un rythme de lecture rapide.

Rythme pourtant magistralement cassé par deux points narratifs récurrents. Le premier n’est pas nouveau, hélas, chez le scénariste. Il abonde de mots vulgaires dans la bouche de certains protagonistes. Comme expliqué pour Killing Time à l’époque (signé par Tom King aussi), la grossièreté n’est pas un problème en soi, c’est surtout sa « non traduction » en VO comme en VF qui est pénible. Comprendre qu’un terme jugé grossier ou une insulte est remplacé par des signes types %&@#!! – ce qui rend l’ensemble illisible en cas d’abus, comme c’est le cas ici… Sur 96 pages de bandes dessinées, 20 en contiennent au moins un, soit presque 21% de l’ensemble, un cinquième du livre ! Avec, parfois, des aberrations comme la page 19, à découvrir ci-après (en VO et VF) – cliquez pour agrandir.

Le deuxième point conférant une lisibilité moindre est la redondance d’un gimmick chanté, un aspect là aussi déjà récurrent chez King (dans Batman/Catwoman et le onzième tome de Batman Rebirth par exemple). C’est moins grave en soi mais donne une sensation d’utilisation de place précieuse un peu gâchée… Car l’artiste rejoue à fond la typologie de découpage type gaufrier– soit neuf cases par planche – tout au long de sa fiction (rendu célèbre par Watchmen, sublimé dans Killing Joke et déjà reprise dans One Bad Day – Le Sphinx par le même binôme), avec la complicité évidente de son dessinateur. Gaufrier potentiellement gâché par la moitié des cases qui sont uniquement quelques mots de textes (blanc sur fond noir) en répétition ad nauseam (de blagues, devinettes macabres ou chanson donc).

Mitch Gerads, rend l’éprouvant palpable et sublime les effets de lumière grâce à son style si singulier, bien éloigné des dessins mainstreams propres à l’industrie. Bien sûr, sa patte ne plaira pas à tous, mais dans un registre si souvent conventionnel, c’est une aubaine ! Cela est d’autant plus surprenant que The Winning Card regroupe, en fait, les épisodes de The Winning Card paru dans Batman – The Brave & the Bold #1-2, #5 et #9 (et non #4-5 comme indiqué sur le site de l’éditeur). Ce titre n’est pas une série à part entière mais une compilation de chapitres issus de quatre séries en général, pas forcément centrées sur Batman (Aquaman, Superman, Stormwatch, Lois Lane…). Urban Comics a eu le nez fin en la proposant à part dans un récit complet qui s’intercale selon le souhait de son lecteur : dans la continuité officielle (après Année Un de Batman et avant Killing Joke par exemple), dans l’éventuel univers partagé du One Bad Day – Le Sphinx (lui-même s’inscrivant plus ou moins dans la chronologie classique) ou bien comme un titre à part déconnecté du reste. À découvrir d’urgence si l’ambiance moderne vous plaît ou si vous aviez apprécié l’itération de l’homme-mystère par le même duo !

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 5 juillet 2024.
Contient : The Brave & the Bold #1-2, #5 et #9
Nombre de pages : 112

Scénario : Tom King
Dessin et couleur : Mitch Gerads

Traduction : Julien Di Giacomo
Lettrage : SCRIBGIT

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