Batman était déjà présent dans le film La Grande Aventure Lego, il a désormais droit à son propre long-métrage. Les premières vidéos laissent, sans surprise, supposer une petite comédie tout public, avec de multiples références à l’univers DC Comics. Par contre, le choix des doubleurs français laisse dubitatif…
Lego Batman – le film sort le 9 février 2017 au cinéma.
> Pour les collectionneurs, une gamme de produits Lego est en vente !
> Pour les gamers, une nouvelle extension basée sur le film s’ajoute au jeu vidéo Lego Dimension (sortie prévu le 10 février).
[Histoire]
Batman
[Critique]
Clairement divertissant et globalement amusant, ce « spin-off » de La Grande Aventure Lego plaira à ceux qui ont aimé le premier film et aux fans du Chevalier Noir. Si l’ensemble paraît « grands enfants », ce Batman Lego fourmille de références destinées aux adultes. Tous les films ayant mis en scène le Chevalier Noir sont ainsi abordés, de manière direct (on a carrément droit à des extraits du Batman de 1966, les « poses » de Batman en solitaire de chaque film sont proposées sous forme Lego) ou de manière plus subtile (on mentionne « les deux bateaux » au Joker, qui renvoient à la fin du film The Dark Knight, Double-Face est doublé par Billy Dee Williams, qui avait incarné Harvey Dent dans le Batman de Tim Burton en 1989). Ces multiples allusions sont certainement ce qu’il y a de plus réjouissant, d’autres s’extrapolent à la culture populaire. Les « méchants » qui s’allient au Joker sont, par exemple, Voldemort (Harry Potter), les Daleks (Doctor Who), King Kong, des Gremlins, etc. Sans compter un petit tacle à Marvel et d’autres références à l’univers DC Comics (ennemis de seconde zone, Superman et la Ligue de Justice, etc.).
Côté histoire, c’est évidemment très simpliste et prévisible, avec toutefois une certaine originalité dans la relation entre Batman et le Joker (une « bromance ») et un humour qui fonctionne bien la plupart du temps (certains gags sont davantage visuels, d’autres – par leur récurrence – tombent un peu à plat ou sont clairement destinés aux plus jeunes). Des répliques sont par contre de parfaits exemples que le film a été écrit pour un large spectre de spectateurs, avec par exemple ce dialogue entre Bruce et Grayson : « Je m’appelle Richard Grayon mais tous mes camarades à l’orphelinat m’appellent Dick (pénis en anglais) ! » ce à quoi le milliardaire s’étonne du cynisme des orphelins !
Le principal point négatif de Lego Batman est son rythme effréné voire hystérique. Entre les mouvements constants de chaque animation (plus ou moins réussie), la musique assourdissante et les répliques qui fusent, il y a un côté nerveux, irritant et épuisant dans ce spectacle. Le doublage original est percutant et offre à cette mouture de Batman très arrogante un beau rôle. Le reste du casting excelle également