Page récapitulative de la série Gotham.
(Camren Bicondova est parfaite en jeune Selina ‘Cat’ Kyle)
[Histoire]
Bruce Wayne se brûle volontairement la main avec une bougie, avant qu’Alfred ne fasse irruption.
Ailleurs dans Gotham, des enfants des rues sont kidnappés : la jeune Cat, alias Selina Kyle, y échappe de peu. Un phénomène qui dure depuis plusieurs jours et sur lequel Jim Gordon et Harvey Bullock vont enquêter.
Ils découvrent qu’une drogue utilisée pour les enlèvements provient de l’Asile d’Arkham, un établissement fermé depuis quinze ans…
Plus loin, Le Pingouin se fait prendre en stop et rumine sa vengeance, prélude d’une future ascension pour renverser son ancienne patronne : Mooney Fish. Celle-ci voit d’ailleurs dans son club la visite imprévue du terrible parrain de la mafia Don Falcone.
(Bruce combat le feu tel un futur rebelle gothique.)
[Critique]
Après un premier épisode (Pilot) plutôt convaincant, ce second est plus « posé » et confirme les intrigues qui vont se dérouler durant cette saison. À savoir : le combat de Jim Gordon contre la corruption, qui à priori ronge quasiment tous les services de la police ainsi que les hommes politiques, l’identité du tueur des parents de Bruce Wayne, l’évolution de ce dernier pour vaincre sa peur, l’ascension du Pingouin dans Gotham City et enfin les divers démêlés internes entre mafieux. À cela on pourra rajouter d’autres fils rouges narratifs beaucoup plus secondaires (Edward Nygma, Selina Kyle…) mais il n’en est pas question pour l’instant.
(Gordon sur la scène de crime.)
Les quarante-deux minutes proposent une petite enquête classique bouclée en une fois, mais annoncent un futur personnage intéressant : le Taxidermiste. L’épisode dévoile la jeune Catwoman (le titre éponyme à son nom est trompeur : Selina Kyle apparaît surtout les dix à quinze dernières minutes), à priori déjà violente, manipulatrice et très malicieuse. On ne peut que saluer le jeu d’actrice de Camren Bicondova, quinze ans, qui séduit d’emblée. Tout l’inverse de David Mazouz, son pendant masculin campant un Bruce Wayne tête-à-claque et bien trop sûr de lui (avec une scène, au choix, soit risible, soit maline : le garçon croque quelques dessins gothiques en écoutant du métal (!)). Le reste du casting conforte la (bonne) première impression, Donald Logue (Bullock) et Robin Taylor (Le Pingouin) en tête !
(Fish et Falcone boivent un verre lors d’un dialogue très tendu.)
Côté réalisation, tout est plus convenue, rien d’extraordinaire, aussi bien dans la technique que la photographie. Des incohérences et des tensions mal mises en scène (Selina et le bus). Un rapide plan sur les immeubles de Gotham City pour changer de lieu et des successions de scènes montées communément. Moins de nuit cette fois, beaucoup de scènes se déroulent en journée (ou en intérieur), ce qui enlève le charme et l’atout sombre de la métropole. En résumé, un épisode relativement correct, qui confirme les enjeux de celui de la semaine précédente et du potentiel à exploiter. On espère moins de plans dans le manoir Wayne pour illustrer (toujours trop rapidement) l’évolution de Bruce Wayne, ainsi que moins de « méchants » qui ne durent qu’un épisode et dont la psychologie est bâclée au possible. En somme, un côté encore plus feuilleton pour accrocher davantage.
(Comme toujours, les meilleurs moments ont lieu avec Le Pingouin !)
Pour l’anecdote, la référence au Joker est soit lorsqu’un des collègues de Bullock lui dit de faire attention à ses chaussures et l’insulte de clown, soit dans les bus scolaires en référence au film The Dark Knight. Si vous en voyez d’autres n’hésitez pas à commenter !
Retrouvez la page consacrée à la série ici : Gotham.
(Le plan de la ville que va devoir conquérir Le Pingouin)