Page récapitulative de la série Gotham.
[Histoire]
Oswald Copplebot rend visite à James Gordon. Le policier est furieux, il l’avait sommé de quitter la ville après avoir fait semblant de le tuer. Le futur Pingouin décide d’apporter son aide en tant qu’indic à Gordon, en gage de bonne foi de son retour.
Par ailleurs, un sénateur est assassiné. L’enquête, confiée à Bullock et Gordon, mène sur la piste d’un tueur à gages qui travaillerait pour le compte de Falcone. Ou de Maroni. Ou les deux ?
Parallèlement, le maire de Gotham décide de reprendre un projet de Thomas et Martha Wayne : la destruction de l’Asile d’Arkham pour y placer des logements sociaux et une structure médicale pour aliénés beaucoup plus moderne.
Enfin, Mooney Fish recrute une nouvelle alliée et Copplebot prend du galon dans le camp de Maroni.
(Le célèbre portail de l’asile, gothique et lugubre, une réussite.)
[Critique]
L’épisode débute sur la surprenante scène de fin de la semaine passée. Ce qui aboutira à une future « collaboration » entre Gordon et Copplebot, une excellente idée, et à un énième problème de couple entre Gordon et Barbara. Clairement l’un des points faibles de la série. Manque de rythme, d’originalité, de suspens… cette relation amoureuse n’est pas le fort de Gotham.
Le « méchant de la semaine » n’apporte rien du tout, peu charismatique et inexistant dans les comics, il n’a aucun intérêt (et le nombre d’épisodes avec de simples petits bad guys risque d’augmenter puisque la première saison vient officiellement de passer à vingt-deux épisodes au lieu des seize initiaux). Ce problème récurrent est sans aucun doute le plus gros défaut de la série.
(Le plan du maire de Gotham à propos d’Arkham.)
Les scènes avec Fish ne sont pas très passionnantes, celles avec Bruce Wayne aussi (notons qu’il est un peu plus mis en retrait, ce n’est pas plus mal), la courte apparition de Nygma/futur Sphinx est ridicule, Bullock est moins bon qu’à l’accoutumée… bref beaucoup trop de choses moyennes pour cet épisode.
Le positif à retenir est comme toujours le personnage du Pingouin, magistralement campé par Robin Lord Taylor. Manipulateur hors-pair, Oswald séduit et fascine. Ses apparitions sont les scènes les plus excitantes. Autres éléments plutôt intéressants : la mini « guerre » des gangs Maroni/Falcone et l’asile d’Arkham, qui a l’air convaincant esthétiquement parlant même si finalement abordé qu’en surface (le titre de l’épisode est, comme celui de Selina Kyle, trompeur). Malgré ces quelques bons moments, c’est sans aucun doute l’épisode le moins réussi jusqu’à maintenant.
(À l’étage du commissariat, vide, de Gotham : James et Barbara se disputent…)