Page récapitulative de la série Gotham.
[Histoire]
Bullock et Gordon enquêtent sur un tueur en série, « L’esprit du bouc ». Ce dernier a pourtant été tué il y a une dizaine d’années par Bullock, qui était alors loin d’être corrompu. Le serial-killer s’en prend uniquement aux aînés des familles riches de Gotham City
Le MCU trouve un témoin ayant vu Gordon tuer Copplebot quelques semaines plus tôt. Ce dernier retourne chez sa mère. Au GCPD, Nygma irrite une de ses collègues à propos de son rangement de dossiers et son attitude générale.
(Le binôme rend visite à l’ancien collègue de Bullock.)
[Critique]
Après deux épisodes très moyens, ce Spirit of the Goat relève très bien le niveau. Le côté poisseux et sombre revient en force grâce à un ennemi plutôt réussi. Dommage qu’il ne perdure pas et que sa véritable identité ne soit pas très crédible (en plus d’être prévisible). C’est le seul point faible de l’épisode (qui est un souci global de la série : pas d’épisodes qui se suivent avec le même méchant) avec le fameux témoin qui débarque de nulle part (les scénaristes auraient pu l’introduire dès la fin du pilote, cela aurait en plus produit un bel effet de surprise). On pourrait aussi, pour chipoter, revenir sur l’efficacité du médecin légiste incapable de voir une cicatrice récente sur un cadavre.
Pas de mafieux et de guerre des gangs non plus et ce n’est pas plus mal. Bruce Wayne et Alfred font une courte apparition, Catgirl aussi. C’est bien que tout cela soit en retrait, ça permet de se concentrer sur l’enquête de la semaine ainsi que, pour l’occasion, du personnage de Bullock, plus touchant qu’à l’accoutumé, et d’Edward Nygma. L’homme mystérieux est déjà un poil sociopathe et on s’attarde enfin sur lui. Certes il n’y a aucun subtilité : le point d’interrogation sur sa tasse, son badge E.Nygma, ses incessantes devinettes… mais en même temps le personnage n’a jamais cultivé un anonymat et il est connu pour cela, puisque son narcissisme est sa principale faiblesse. Pour l’instant il est peu sûr de lui et pas mauvais.
(Plus d’excuses pour ne pas savoir qui se cache derrière Nygma.)
Pas d’acte de cruauté de la part du Pingouin non plus dans l’épisode, lui aussi est quelque peu à l’écart, sa relation avec sa mère change du film de Tim Burton auquel on pourrait se référer. La fin, même si elle est présumable, est particulièrement excitante et on a hâte de voir la suite !