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Batman & Robin – Tome 02 : La Guerre des Robin

batman-et-robin-tome-2-la-guerre-des-robin[Histoire]
Robin, alias Damian Wayne, est chargé de protéger un militaire lors de l’assaut des ergots dans la ville (voir La Nuit des Hiboux).

Tandis que Bruce fait peindre une toile de sa nouvelle famille au complet, Damian Wayne se dispute et provoque régulièrement les anciens Robin et surtout Timothy Drake. Il poussera le vice à le provoquer en duel, ainsi que Jason Todd !

Ailleurs dans Gotham City, un certain Terminus dresse une armée d’anciennes victimes de Batman, toutes durement marquées physiquement pendant des combats et en conservant des traces indélébiles. Ce mystérieux ennemi bénéficie d’une gigantesque armure et menace de faire sauter le ville…

L’ouvrage revient également sur la jeunesse de Damian Wayne, à travers un chapitre #0, brièvement chroniqué lors de sa sortie en kiosque.

[Critique]
Après un premier tome plutôt réussi malgré une qualité graphique laissant à désirer, ce second volume souffre de plusieurs défauts. Tout d’abord, une première histoire sans grande importance ni conséquences, avec un ennemi sorti de nulle part dont le potentiel aurait pu être exploiter autrement. On ne s’attarde pas assez sur lui et on revient à un énième combat sans grande psychologie. Du côté des Robin, pas vraiment de guerre, plutôt un jeu d’immaturité pour le petit Damian, ça colle plutôt au personnage même si on le pensait plus mûr à la lecture du tome précédent.

Titre mensonger donc (en VO c’est La Perle, plus juste et élégant), qui s’attarde toujours sur la relation père/fils avec justesse mais en restant beaucoup trop en retrait. Le flash-back consacré à Damian n’apporte rien et l’histoire finale avec des pseudo-zombies est ridicule. De plus, les références au Deuil de la Famille (qui se déroulait en même temps) ne sont guère convaincantes.

Côté dessin, il y a toujours Patrick Gleason et ses visages grossiers et sans charisme. Heureusement les scènes d’action et la colorisation (de John Kalisz) confèrent une certaine ambiance non-négligeable. Tomas Giorello assure quelques planches lors des deux derniers chapitres, son style, beaucoup plus joli et épuré, contraste énormément avec celui de Gleason. Les scènes faisant intervenir l’ensemble des Robin sont elles aussi plutôt agréables.

Le scénariste Peter J. Tomasi rate son deuxième segment consacré à la relation entre Bruce et son fils Damian. Il est aussi plus ou moins prisonniers des crossovers éditoriaux et ce système rappelle ce qu’a connu la série Nightwing : des bouts d’histoires plus ou moins liées qui s’enchaînent et suscitent moins d’intérêt qu’une trame narrative générale. Dommage.

[À propos]
Publié en France chez Urban Comics le 14 novembre 2014.

Scénario : Peter Tomasi
Dessin : Patrick Gleason et Tomas Giorello (#13 et #14)
Couleur : John Kalise
Traduction : Alex Nikolavitch
Lettrage : Christophe Semal & Laurence Hingray (Studio Myrtille)

Publication originale dans Batman & Robin vol. 2 : Pearl (3 décembre 2013) et dans la série Batman & Robin (#9 à #14 + #0) soit dans Batman Saga #9 à #16 (février à septembre 2013).

Jeux de Guerre

Retour sur une longue saga qui occupa sept magazines Batman en 2005 et 2006, à l’époque édité par Panini Comics. L’index détaillé se trouve d’ailleurs sur cette page. Ne lisez que l’introduction et le résumé du premier acte si vous ne voulez pas savoir des révélations.

Batman Jeux de Guerre[Introduction]
Plusieurs personnages de l’univers de Batman interviennent dans Jeux de Guerre. Mais un rappel est absolument nécessaire car beaucoup ne sont pas forcément « connus ». Stephanie Brown est Spoiler, une jeune justicière de Gotham City. Elle a remplacé Timothy Drake (qui est aussi son petit-ami) dans le rôle de Robin pendant quelques temps. En effet, le jeune homme a raccroché son costume lorsque son père a appris sa double identité. Mais Batman a viré Spoiler, car celle-ci lui a désobéit. Il lui a même carrément interdit d’officier sous le costume de Spoiler !

Nightwing est en mission à Blüdhaven, Huntress et Black Canary, deux héroïnes s’alliant au Chevalier Noir de temps en temps, ne sont pas non plus disponibles. Batman compte donc sur Barbara Gordon, alias Oracle, qui fournit les renseignements informatiques nécessaires à la croisade de Batman. Ce dernier peut compter sur le soutien de la nouvelle Batgirl, alias Cassandra Cain, fille de Lady Shiva. Deux autres personnes ont été recrutées il y a peu : Orpheus et Onyx. Ils agissent dans l’ombre et se font passer pour des criminels au sein des divers syndicats du crime. Enfin, Catwoman est une alliée sur laquelle peut compter le Dark Knight.

C’est donc une équipe radicalement différente de la régulière qui va tenter de sauver Gotham City !

Batman Jeux de Guerre Spoiler[Histoire — Prologue & Acte I]
Spoiler, déchue par Batman, veut se racheter et impressionner son ancien mentor. Elle observe secrètement une réunion de plusieurs criminels et mafieux de Gotham. Parmi eux : Le Pingouin, Deadshot, Scarface et le Ventriloque, de nombreux chefs de gangs…
Personne ne sait qui les a rassemblé et pourquoi. Les échanges sont extrêmement tendus et des coups de feu sont rapidement tirés. Spoiler, rejointe par Catwoman, n’intervient pas, tétanisée par la peur devant ce bain de sang.

Très vite, c’est donc une véritable guerre des gangs qui a lieu dans tout Gotham City. Pire encore : la règle universelle, stipulant qu’on ne s’en prend pas aux femmes et enfants, est bafouée. En effet, la fille d’un chef de gang est attaquée dans son lycée, le même où étudie Timothy Drake.

Batman, aidé d’Oracle, gère toutes ces vagues de violence comme il le peut. Mais sans l’aide de Robin et ses traditionnels alliés étant absents, y arrivera-t-il ? Parallèlement, Silence s’associe à Prometheus pour prendre le contrôle de la ville et refuse une association avec une mystérieuse personne. Enfin, les médias couvrent sans cesse les faits divers et donneraient tout pour filmer le Dark Knight en pleine action…

Batman Jeux de Guerre Batgirl[Histoire — Acte II (contient des révélations) ]
La violence fait de plus en plus rage dans Gotham. S’en prendre aux proches des divers dirigeants de la mafia n’a fait qu’accentuer la gravité du chaos. Un couvre-feu est décrété en urgence. Le docteur Leslie Thompson s’occupe des blessés, peu importe leurs origines. Timothy Drake décide de reprendre le costume de Robin et donc briser la promesse faite à son père.

Spoiler, culpabilisant d’avoir indirectement déclenché toute cette guerre, pense savoir comment la stopper mais est arrêtée et torturée par… Black Mask. Batman, de plus en plus solitaire, sans confiance, met en place un plan d’urgence qu’il avait concocté si ce cas extrême se produisait. Les médias commencent à changer l’image des justiciers, qu’ils considéraient comme bienfaiteurs pour la ville jusqu’à maintenant…

Batman Jeux de Guerre Batgirl Cassandra[Histoire — Acte III (contient des révélations) ]
Batman réussi à rassembler quasiment tous les criminels de Gotham dans la même zone, celle-ci étant cernée par la police et les alliés du Dark Knight. Pour cela, il a utilisé sa taupe, Orpheus, en tant que chef de gangs influent, qu’il contrôlait secrètement.

Mais ce que le Chevalier Noir ignore, c’est que Black Mask a tué Orpheus et se fait passer pour lui ! Celui-ci déclenche une nouvelle fois le chaos et la police, excédée, décide de tirer à vue sur tout le monde, même ceux qui portent des masques.

Batman Jeux de Guerre Batgirl Cassandra Cain[Critique]
Voici un long récit, extrêmement noir, qui mériterait une nouvelle publication en librairie. En effet, ce segment de l’histoire du Dark Knight est relativement important. Par ses conséquences tout d’abord : plusieurs personnes meurent, la famille de Batman est divisée (Oracle et Robin abandonnent, Nightwing est gravement blessé, la police ne soutient plus Batman, etc.). Mais aussi par son ton, très sombre, qui donne la part belle à la paranoïa constante du Chevalier Noir (son fameux plan extrême mis en place par ses soins, mais une fois œuvré se révélant catastrophique), mais aussi à Black Mask, véritable tortionnaire et tueur psychopathe.

Beaucoup de personnages interviennent dans cette saga et sans quelques connaissances cela peut s’avérer ardu. Trois jours de combats et d’affrontements non-stop ont donc lieu, et ce rythme se sent à la lecture puisqu’il n’y a aucun temps mort. On suit tour à tour Spoiler, Batman, Timothy/Robin, Catwoman, Nightwing et Batgirl avec une étonnante fluidité. L’omni-présence d’Oracle au sein de chacun d’entre eux est extrêmement plaisant, lui donnant un beau rôle que la fille de Gordon mérite largement. Gordon qui, lui, est relativement en retrait dans cette saga.

Batman Jeux de Guerre OracleÉgalement mis à l’écart : la plupart des ennemis classiques. On voit bien Le Pingouin, Deadshot, Le Ventriloque et Scarface, Silence et Prometheus, Le Chapelier Fou, L’Épouvantail… mais ceux-ci ne sont finalement que des personnages très mineurs à l’intrigue, qui se focalise surtout sur divers chefs de gangs peu connus et charismatiques (pas de Falcone ou Maroni ici) mais, surtout, sur les relations entre Batman et ses alliés. L’importance donnée à l’image du Dark Knight, à travers les médias, la population et ses propres partenaires est passionnante. Le récit s’attarde pas mal sur Black Mask donc, dans sa seconde moitié notamment. L’occasion de découvrir un ennemi très impressionnant et influent.

Presque vingt (!) dessinateurs et scénaristes officient sur Jeux de Guerre. Aucun style graphique ne se démarque réellement, les planches gardent une certaine cohérence, assez facilement grâce aux costumes du côté des alliés, un peu moins du côté des mafieux et leurs visages plutôt ordinaires. C’est peut-être le gros défaut de l’œuvre, un seul dessinateur, avec un univers encore plus sombre (le style cartoony de Batgirl tranche trop avec le reste par exemple), aurait sans doute était jubilatoire.

Cette histoire rappelle, d’une certaine façon, Knightfall en version condensée (pour le côté « ville chaotique et affrontements sans répits ») ainsi que le récent Le Deuil de la Famille (pour la perte de confiance inéluctable par les alliés de Batman). À noter que Jeux de Guerre se déroule au même moment que Crise d’Identité, cela a son importance pour le personnage de Timothy Drake et sa relation avec son père. Une suite intitulée Crime de Guerre, beaucoup plus courte, est sortie quelques mois plus tard.

Batman Jeux de Guerre[À propos]
Publiée en France chez Panini Comics dans Batman #06 à #10 (novembre 2005 à mars 2006) et dans Batman Hors-Série #03 et #04 (janvier et mars 2006).

Titre original : War Games
Scénario et Dessin (se référer à l’index complet pour plus de détails)
Batman : The 12 cent Adventure : Devin Grayson et Ramon Bachs
Detective Comics : Andersen Gabrych et Pete Woods
Batman : Legends of the Dark Knight : A. J. Lieberman / Dylan Horrocks et Brad Walker
Nightwing : Devin Grayson et Mike Lilly
Batman : Gotham Knights : A. J. Lieberman et Al Barrionuevo
Robin : Bill Willingham et Giuseppe Camuncoli / Jon Proctor / Thomas Derenick
Batgirl : Dylan Horrocks et Sean Phillips / Mike Huddleston
Catwoman : Ed Brubaker et Paul Gulacy
Batman : Bill Willingham et Kinsun / Paul Lee

Traduction : Sophie Viévard,

Première publication originale dans les magazines des séries respectives d’octobre 2004 à janvier 2005.

Robin – Année Un

Cet ouvrage est composé de deux histoires qui se suivent. L’Épreuve de Force (Batman Chronicles : The Gauntlet en version originale), déjà publiée dans un hors-série paru chez Semic en août 1999, sous le titre Le Défi ; puis les quatre chapitres de Robin : Année Un (Robin : Year One) qui s’ajustent parfaitement dans la continuité.

Robin Annee Un[Histoire — L’Épreuve de Force]
Batman pense que Robin peut enfin l’accompagner dans ses sorties nocturnes pour combattre le crime. Pour cela, il lui impose un dernier et ultime test : le jeune rouge-gorge doit passer une nuit seul dans Gotham City, face à quelques criminels locaux.

[Histoire — Robin : Année Un]
Les premiers faits d’armes du Dynamique Duo ! Dick Grayson jongle entre son école le jour et son costume la nuit mais Alfred désapprouve la décision d’inclure un adolescent dans la croisade de son maître. Un avis partagé par Gordon qui souhaite protéger un enfant de tous les dangers qu’il s’apprête à affronter.

En ville, plusieurs jeunes filles sont enlevées par Le Chevalier Fou. Les raisons semblent impliquer un homme politique, connaissance de Bruce Wayne. Par ailleurs, Double Face comprend que le nouvel allié de Batman peut également être son talon d’Achille…

Robin Annee Un Epreuve de Force[Critique]
En voilà une bonne surprise ! Un récit presque indispensable en termes « d’origines » de l’univers du Dark Knight. En effet, il y avait d’abord Batman – Année Un, qui avait imposé une nouvelle mythologie, un côté sombre et torturé dans une ambiance polar. Les auteurs de Robin – Année Un ont repris cette idée. Le premier récit, L’Épreuve de Force (voir tout en bas la couverture originale avec un léger changement), plonge en effet le lecteur dans un univers très proche de l’œuvre de Miller, aussi bien graphiquement que scénaristiquement. Évidemment, Robin en slip prête à sourire, une photo de femme nue définie comme étant de la pornographie aussi, mais tout ceci donne l’illusion (volontaire ?) que la bande dessinée est sortie dans la foulée de Batman – Année Un, soit en 1987. Hors, elle a été publiée dix ans après : en 1997 !

La suite de l’ouvrage qui compose le plus gros du volume, à savoir les quatre chapitres de Robin : Year One, sont dessinées de façon plus « cartoon », ce qui peut clairement rebuter un lecteur. N’hésitez pas à feuilleter l’ouvrage avant pour vous donner une idée. Ce style rappelle un peu celui de Darwyn Cooke (Before Watchmen : Minutemen). Mais pour autant, l’écriture n’en est pas moins sombre : enlèvement de jeunes filles, meurtres, scènes « parfois insoutenables »… le contraste est saisissant et le rendu global original. Léger reproche : Urban Comics a choisi une police de caractère pas forcément lisible pour les textes du narrateur (Batman puis Alfred), notamment pour la lettre E, voir ci-dessous (cliquez pour agrandir).

Robin Anne Un BatmanSelon l’introduction, l’affrontement entre Robin et Double-Face est un souvenir qui hantera longtemps le jeune sidekick, notamment dans Le Fils Prodigue, quand Dick endossera le costume de Batman. Raison de plus pour découvrir ce comic. Néanmoins il n’est pas sans quelques légers défauts : outre l’aspect graphique évoqué qui peut décontenancer, on peut trouver dommage l’utilisation du Chapelier Fou et de Mister Freeze. L’un est dans son éternel délire d’Alice au Pays des Merveilles, en transformant les jeunes filles enlevées pour lesquelles il touche de l’argent, et l’autre réclame une rançon contre des poches de sang. Bref, on sent une sous-exploitation des personnages, un peu trop cliché et œuvrant uniquement dans un but vénal, c’est dommage. À l’inverse, Double-Face est effrayant tout le long de l’histoire. C’est sans doute un des meilleurs ouvrages qui lui rend hommage. Toute sa folie explose et c’est… glaçant.

Autre bon point : la narration omni-présente d’Alfred. Le célèbre majordome tient en effet un journal dans lequel il fait part de ses doutes et inquiétudes. On y découvre de jolies tournures : « Monsieur Richard porte un bien lourd fardeau sur ses jeunes épaules : les soucis de l’adolescence associés à ceux de la croisade de Monsieur Bruce. Je me demande s’il se rend compte de la nonchalance avec laquelle il abandonne sa jeunesse. Et si, au bout du compte, il estimera que ça en valait la peine. » La relation entre Alfred et ses deux « enfants » et le rapport entre Bruce et Dick sont très émouvants, chose rare dans les comics consacrés à Batman ! Le récit revient souvent sur l’optimisme du rouge-gorge et ce que cela implique : Bruce Wayne qui sourit, un côté plus « léger » (en apparence) et cela fait vraiment du bien, cette fraîcheur naïve est la bienvenue dans le monde toujours très sombre de l’homme chauve-souris.

Robin Annee  Un Two FaceLes histoires ne mettent pas en scène l’accident qui tua les parents de Dick, elles commencent quand Bruce l’a déjà adopté. Ce n’est pas plus mal, ça permet d’enchaîner rapidement avec du concret – malgré la confusion des noms des truands et leurs buts qui parsème le comic. On retrouve, entre autre, Chuck Dixon au scénario, qui avait participé à la saga Knightfall. Certes son récit est moins percutant que le Batman – Année Un, sans doute aussi à cause du style de dessin choisi, mais cette histoire du Jeune Prodige n’en demeure pas moins des plus intéressantes.

La colorisation accentue les tons pastels, proches d’un dessin animé, pour Robin : Year One. Le premier récit est plus dans le traditionnel old-school avec des couleurs moins vives mais tout aussi efficaces pour représenter une ambiance. Les nombreuses scènes de nuit ou d’intérieur sont ainsi extrêmement bien rendues, notamment dans la Bat-Cave ou lors d’un cambriolage. Il y a par ailleurs quelques jeux d’ombres et des planches successives sans texte, qui permettent d’admirer le dynamisme réalisé. Peu de bonus pour clore le livre : deux pages de croquis. Un grand format agréable à prendre en main, une lecture passionnante et le début du fameux duo, que demander de plus ?

Robin Annee Un Alfie[À propos]
Publiée en France chez Urban Comics le 5 septembre 2014.
Titre original : Batman Chronicles : The Gauntlet et Robin : Year One
Scénario : Bruce Canwall (L’Épreuve de Force), Scott Beatty et Chuck Dixon (Robin : Année Un #1)
Dessin : Lee Weeks (L’Épreuve de Force), Javier Pulido (Robin : Année Un #1-4), Marcos Martin (Robin : Année Un #4)
Couleur : Matt Hollingsworth (L’Épreuve de Force), Lee Loughridge (Robin : Année Un #1-4)
Encrage : Robert Campanella (Robin : Année Un #1-4)
Lettrage : Calix-Ltée
Traduction : Mathieu Auverdin

L’Épreuve de Force avait déjà été édité par Semic, dans le dixième hors-série du magazine Batman en août 1999, sous le titre Batman – The Gauntlet – Le Défi.

Première publication originale : Batman Chronicles : The Gauntlet (1997) et Batgirl/Robin Year One (Robin : Year One #1-4 — 2000-01).

Robin Annee Un Gauntlet DefiDe gauche à droite : la couverture originale, celle de Semic et enfin celle d’Urban Comics. On remarquera que les yeux de Batman ont été supprimés pour faire une immense ombre du Dark Knight ( et ainsi enlever, peut-être, le côté trop menaçant que cela imposait ?).

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