Archives de catégorie : Bat-Family

Catwoman – Tome 4 : La main au collet

Après deux tomes convaincants de la série Catwoman (La règle du jeu et La maison de poupées), le troisième, Indomptable, était franchement décevant pour ne pas dire complètement raté. La main au collet relève-t-il le niveau ? Un peu mais ce n’est toujours pas suffisant. Explications.

[Résumé de l’éditeur]
Les rues de Gotham sont inquiétantes, mais ce qui rampe sous ses rues pavées l’est encore davantage… Engagée dans une guerre contre les pires gangsters de la ville, Catwoman met une fois de plus ses plus proches alliés en danger. Pour sauver l’un d’entre eux, elle devra s’aventurer dans les sinistres labyrinthes de la Cité et affronter ce qui, jusqu’alors, demeurait méconnu de tous.

[Début de l’histoire]
Catwoman s’infiltre dans l’Asile d’Arkham comme patiente. Elle travaille en réalité pour l’A.R.G.U.S. (et la Justice League of America – cf. critique détaillée plus loin) qui lui demande de trouver une relique spécifique. Ce séjour fortuit l’emmène dans le sous-sol de Gotham et notamment dans un cimetière où elle retrouve le Pingouin, ses sbires (dont l’Hypnotiste) et une créature déjà affrontée (dans le tome précédent).

En parallèle, les inspecteurs Alvarez et Keyes poursuivent leur enquête autour de la femme féline, sans arriver à percer son identité ni à prouver son implication dans des vols.

Dans la ville, plus particulièrement dans le quartier des Badlands, Queue de rat, leader d’une bande de jeunes (dont les cheveux forment une… queue de rat) demande l’aide de Catwoman pour lutter contre les malversations du Pingouin.

[Critique]
Il y a du mieux mais ce n’est pas encore ça, de loin… Ce quatrième tome se présente comme une succession de neuf épisodes qui enchaînent deux voire trois arcs narratifs distincts : Piégée !, De pire empire, Glace noire, Guerre des gangs, Dans les profondeurs, Les mains propres, La chair et la moelle, C’est au tréfonds qu’on fait les plus belles rencontres et Les diamants sont les pires amies des dames.

On y retrouve Ann Noccenti au scénario – qui n’avait pas brillé dans l’affreux tome précédent – accompagnée à nouveau de Rafa Sandoval pour cinq chapitres et une orgie de dessinateurs différents pour les autres, parfois jusqu’à trois dans le même épisode (!) : Cliff Richards, Stefano Mortino, Diogenes Neves, Mateus Santolouco, Christian Duce et Aaron Lopresti.

Qu’est-ce qu’il y a de bon et moins bon dans tout ça ? Les débuts sont clairement laborieux, voulant se rattacher aux évènements de la série Justice League de l’époque (et plus particulièrement son quatrième tome simple, La Ligue de Justice d’Amérique, très réussi au demeurant) mais aussi à la deuxième partie d’Indomptable. C’est louable dans les faits mais ce n’est pas très intéressant et toujours aussi confus… Heureusement ça ne dure que deux chapitres (Catwoman #19-20) avant de dériver – plutôt habilement – vers une confrontation plus intense contre le Pingouin (Annual #1 et Catwoman #20-21) puis d’opérer une transition (#22) vers une troisième partie (Catwoman #23-24 + #26 + Joker’s Daughter cf. section À propos). Cette fois, il y a une certaine linéarité et cohérence entre tous ces segments, ce n’est pas plus mal.

Malgré tout, on ne peut que déplorer les clichés des scènes d’action et la pauvreté de la réflexion proposées… Tout le récit autour du Pingouin n’est pas trop mal mais sans réels enjeux dramatiques ou épiques : on se moque un peu de cette guerre des gangs et du fameux Queue de rat, jamais vu auparavant. Le dernier acte aurait pu être passionnant mais se loupe totalement malgré son concept alléchant : dans les profondeurs de Gotham se cachent plusieurs tribus (pourquoi pas). L’une d’elle est gérée par le Docteur Phosphorus et sa fille Poudrière – qui veut absolument se marier avec un homme, même s’il est laid et qu’il la bat (sic) !! –, une autre se nomme Les Phacochères (sic bis) et la dernière, les Abysses, était une ancienne société patriarcale renversée par… la fille du Joker !

Ça veut dire quoi et ça raconte quoi ? Rien d’extraordinaire malheureusement et on se demande ce que Catwoman vient faire là-dedans (elle cherche simplement Queue de rat à la base). La fille du Joker, Duela de son vrai prénom, n’est évidemment pas la progéniture du célèbre Clown mais une adolescente ravagée qui s’est auto-mutilée. Elle ne doit son surnom qu’à un pur hasard : elle découvre le masque de peau du visage du Joker dans l’eau et le revêt (cf. l’œuvre du Taxidermiste dans la série Batman Detective Comics de l’ère New 52). Protagoniste potentiellement séduisante sur le papier mais terriblement caricaturale tant dans ses envies (prendre la tête de la tribu, mettre les femmes au pouvoir…) que par sa personnalité (aucune empathie).

Selina Kyle jongle donc entre ces trois lieux et tribus, les affrontant tour à tour sans réelle intensité. Le look et les pouvoirs de Phosphorus ouvraient un champs des possibles assez vaste, surtout si Volt revenait aussi dans la partie. On ne sait d’ailleurs toujours pas très bien si la nouvelle version de Volt croisé dans l’ouvrage (aussi bien en civil qu’en « être avec ses capacités spéciales ») est réellement le même que celui du deuxième volume. Ce n’est jamais correctement expliqué même si Urban nous assure que oui dans la présentation des personnages des tomes trois et quatre (et même cinq). Mais quelques recherches évoquent plutôt Thaddeus Volt qui apparaît pour la première fois ici, donc il s’agirait d’une personne différente ? Dans tous les cas, que ce soit dans le volume précédent ou celui-ci, il n’y a eu aucun échange entre Catwoman et Volt pour expliquer cette situation (rappelons que Volt – compagnon de crime et de cœur de la voleuse – a été froidement assassiné par Gwendoline, sans que Selina le sache ni ne se préoccupe de sa disparition, et désormais réapparition, par la suite…).

Heureusement, la partie graphique de l’entièreté du livre sauve un peu le titre. Si l’ensemble ne paraît pas trop décousu (ni dans sa partie visuelle ni dans celle narrative), c’est qu’une certaine cohérence opère malgré la myriade d’artistes à l’œuvre sur la fiction. Un peu plus de la moitié (la seconde partie notamment) étant à nouveau assurée par Rafa Sandoval, on obtient un résultat plutôt propre et lisible avec quelques belles scènes d’action. Ce n’est pas suffisant pour rehausser le niveau global mais c’est toujours ça de pris…

À ce stade, on conseille aussi de faire l’impasse sur ce tome en croisant fort les doigts pour que le cinquième et dernier revienne à un monde plus terre-à-terre dans Gotham, une Selina plus soignée, fragile et séductrice ainsi qu’une histoire mieux écrite qui rattache également les wagons à ce qui était promis à la fin du deuxième volume dans l’épisode sur les origines de Catwoman. (Spoiler : ce ne sera malheureusement pas le cas…)

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 12 juin 2015
Contient : Catwoman #19-24 + #26 + Annual #1 + Batman – The Dark Knight 23.4 : Joker’s Daughter

Scénario : Ann Noccenti
Dessin : Rafa Sandoval (+ collectif, cf. critique)
Encrage : Jordi Tarragona, Walden Wong, Taylor Esposito
Couleur : Sonia Oback, Guy Major, Andrew Dalhouse, Matt Yackey

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Moscow Eye

Acheter sur amazon.fr : Catwoman – Tome 4 : La main au collet (20€)



Catwoman – Tome 3 : Indomptable

Troisième volet des aventures de Catwoman (sous l’ère New52/Renaissance) après un excellent premier volume et un second un peu en dessous (à cause de sa partie graphique notamment). Découverte de ce tome décevant (voire carrément raté), à mi-chemin de la série qui en comporte cinq au total.

[Résumé de l’éditeur]
Pas une minute de répit pour Selina Kyle, la cambrioleuse la plus célèbre de Gotham, qui, sous son costume de Catwoman, doit non seulement affronter le Joker mais également organiser le vol d’un diamant aux pouvoirs insoupçonnés.

[Début de l’histoire]
Pas besoin de détailler, le résumé de l’éditeur suffit.

[Critique]
Pas besoin de détailler car… ce troisième tome est confus – osons : bordélique – et n’a plus grand chose à voir avec les deux précédents. La série est coincée dans trois events éditoriaux auxquels elle est forcée de se rattacher, supprimant toute linéarité et sans aucune contextualisation de la peur de l’éditeur, un comble ! Dans un premier temps, Catwoman est prise dans les tourments oniriques du Joker, dans un récit insupportable se connectant maladroitement à la série Batman au moment du Deuil de la Famille (dont l’histoire principale n’était pas terrible, seul le segment sur Batgirl n’était pas trop mal) et dont la BD ne fait jamais référence explicitement, étonnamment.

Passé cette incursion volubile et confuse, Selina Kyle enchaîne dans un second temps avec un vol qui se transforme en affrontements face à des créatures spirituelles (ou réelles, on ne sait pas trop, on comprend rien). L’ensemble reste inutilement bavard et complexe pour pas grand chose, in fine. Entre la recherche d’une énigmatique pierre noire et la chambre de l’A.R.G.U.S., il faudrait idéalement se tourner (en VO) vers quatre autres titres pour comprendre que tout ceci est connecté à un autre event : The Black Diamond Probability ! Un récit qui s’étale sur seize chapitres dans Demon Knights, All-Star Western, Team 7, Sword of Sorcery et bien sûr Catwoman. Autant dire qu’Urban aurait pu – aurait du – faire l’impasse sur cette partie, ou à minima la contextualiser, ce qui n’est toujours pas le cas.

Des opus précédents, seules les courtes apparitions de Gwendolyne et Alvarez apportent un peu de cohérence. Tout le reste passe à la trappe : aucun lien avec le mystère annoncé fin du deuxième volume (sur le fameux passé de Selina) – mais peut-être que cela sera pour plus tard –, le dernier complice et amant de la belle, Volt, a disparu et Selina ne semble pas s’en préoccuper (il n’est mentionné qu’une fois), le laissant à l’autel des sacrifiés avec un côté pétard mouillé déjà ressentie en conclusion du deuxième tome, à moins que ce soit lui sous forme de « fantôme » hybride à la fin d’Indomptable ? [Spoiler : il semblerait que oui selon Urban mais ce n’est pas affirmé tout de même selon d’autres recherches, cf. critique du tome 4.] Les alliés (dont un nouveau, Trip Winter) et les ennemis font de la figuration. Néanmoins, Batman intervient dans le chapitre de conclusion, rehaussant un peu le niveau de l’ensemble. Il faut dire que le Chevalier Noir y apparaît plus violent que jamais car il vient de perdre son fils Damian. Là aussi, Catwoman est obligée de se connecter à des sujets externes (Batman & Robin : Requiem) sans les expliquer au préalable…

En synthèse, c’est une grosse déception, on peut totalement sauter ce troisième tome dans l’immédiat, il n’apporte rien au run entamé par le précédent scénariste (Judd Winick). Ici, Ann Noccenti est « en roue libre », sans intérêt. Peut-être que la suite sera meilleure et qu’être bloquée entre tous ces évènements éditoriaux plus ou moins passionnants l’ont contraintes à effectuer le minimum syndical. Si Selina reste attachante, on a l’impression que le travail d’écriture effectué en amont est un peu balayé, peinant à renouer avec la proposition haletante des deux volumes précédents (sans compter la cassure graphique une fois Guillem March parti).

Malgré tout (et heureusement), les jolies planches de Rafa Sandoval permettent de mieux digérer la lecture durant l’entièreté des six épisodes. Les dessins sont soignés, l’action à peu près « vivante » (parfois illisible et surchargée), les expressions des personnages plutôt correctes et Catwoman plus sexy que jamais (mais cette fois pas forcément dans le « bon sens » puisqu’il y a des poses subjectives un peu gratuites, un costume déchiré pour aucune raison valable et ainsi de suite – à l’inverse du premier volume où cela servait plutôt la narration et constituait l’ADN du personnage).

Un interlude d’une petite dizaine de pages, À bien réfléchir…, issu de Young Romance se trouve en milieu de l’œuvre. Young Romance est une compilation de six courts récits autour de figures de DC Comics sortie en février 2013 pour la Saint Valentin (cf. couvertures tout en bas de cette critique ainsi que l’image juste avant). C’est évidemment le passage sur Batman et Catwoman qu’on retrouve ici, montrant visiblement la première rencontre entre les deux. Anecdotique et un peu « à part », il aurait été plus judicieux de le placer en début ou fin d’ouvrage. Si Indomptable est clairement raté, il reste un espoir que la série s’améliore car il ne lui reste plus que deux tomes et, surtout, car ça ne pourra pas être pire…

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 17 octobre 2014
Contient : Catwoman #13-18, Young Romance

Scénario : Ann Noccenti
Dessin : Rafa Sandoval (+ Emmanuela Lupacchino)
Encrage : Jordi Tarragona (+ Jaime Mendoza)
Couleur : Sonia Oback (+ Gabriel A. Eltaeb)

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Christophe Semal et Laurence Hingray (Studio Myrthille)

Acheter sur amazon.fr : Catwoman – Tome 3 : Indomptable (16€)


Catwoman – Tome 2 : La maison de poupées

Après un premier tome très convaincant – dans l’écriture du personnage titre et par ses séduisants graphismes – que vaut ce deuxième volume conçue partiellement par la même équipe artistique ?

[Résumé de l’éditeur en quatrième de couverture]
Avec la mort de son amie et acolyte, Lola, Selina Kyle va avoir besoin de toute l’aide possible pour affronter un nouvel et étrange criminel, grand amateur des prostituées de Gotham. Accompagnée de son nouveau partenaire de crime… et de charme, elle devra faire face à de multiples imprévus avant de pouvoir démêler la raison de ces mystérieuses disparitions.

[Début de l’histoire]
Catwoman se refait une santé financière en s’associant avec son amie Gwendoline, moins impulsive et plus prudente que Selina. À elles deux, elles organisent différents vols, dont celles de voitures de luxe.

L’inspecteur Carlos Alvarez est toujours à la poursuite de la femme féline malgré les avertissement de son supérieur corrompu : le lieutenant Winston.

Tandis qu’un mystérieux personnage kidnappe des prostituées, Catwoman fait équipe avec Volt, un jeune homme sympathique et charismatique, qui peut générer de l’électricité. Lors d’un prestigieux vol, le binôme s’aperçoit qu’une partie du butin manque… pour cause, il est chez le Pingouin !

Dans l’ombre, la Cour des Hiboux prépare une intervention nocturne, justement pour cibler Oswald Copplebot.

[Critique]
Dans la droite lignée du volume précédent mais avec quelques défauts, La maison de poupées suit toujours Selina mais avec plusieurs nouveaux protagonistes qui gravitent autour d’elle. L’ensemble est toujours assez palpitant, riche en surprises et tient à peu près la route. On pourrait lui reprocher une incrustation un peu « forcée » avec la Cour des Hiboux et un combat contre un ergot dans son chapitre #9 (qui se déroulait durant La Nuit des Hiboux justement – un évènement où la plupart des séries autour de Batman se connectaient à la série mère de Scott Snyder). Une allusion au Taxidermiste est également au programme (issu de la série Detective Comics) puisque la grande antagoniste de l’histoire, L’Empailleuse y est liée. Mais ces connexions restent anecdotiques et n’entachent pas la compréhension de l’ensemble.

Néanmoins on ressent que le plus important « est ailleurs », davantage côté police (corrompu ou non), Volt et Gwendoline (moins en retrait que dans le tome d’avant). Surtout : l’ouvrage se ferme sur un chapitre « #0 », qui revient sur les origines de Selina (bien inspirées par la femme féline vu dans Batman – Le Défi) avec un nouveau mystère qui donne envie d’en savoir davantage.

Judd Winick signe le scénario des six premiers chapitres (#7 à #12) avant de laisser la main à Ann Nocenti (pour le #0), cette dernière s’occupera presque intégralement de l’écriture des trois tomes suivants de Catwoman. Les dessins de La maison de poupées sont partagés entre Adriana Melo, étonnamment pas citée sur la couverture (recto et verso) alors qu’elle est à l’œuvre sur cinq épisodes (#7-8, #11-12 et #0) tandis que Guillem March (Joker Infinite) ne revient que pour deux chapitres (#9-10) et lui a bien son nom à côté de Winick. Étrange…

Cela explique l’autre point plus faible du comic book, le style de Melo est nettement moins affiné, épuré et élégant que celui de March. Ses traits sont un peu plus gras, ses visages parfois caricaturaux (le #0 est clairement le pire de la sélection), on perd aussi un brin la dimension « noire » qu’imposait Guillem March. Malgré tout, l’homogénéité graphique est plus ou moins respectée – comme le prouve les différents exemples d’illustrations pour cette critique –, le travail de colorisation permettant aussi de lisser chromatiquement l’univers de ces deux opus de Catwoman. Pour cela, on retrouve Tomeu Morey (vu récemment sur les Joker War et Batman Infinite – où March signe également certains épisodes) et Brian Reber (ainsi que Jason Wright – non crédité aussi – pour l’horrible #0 dont les défauts visuels proviennent majoritairement des couleurs, image ci-dessous).

Si l’ennemie du volume occupe une place non négligeable et est plus soignée que les deux du tome précédent, il y a fort à parier que son apparition restera éphémère, au détriment d’un fil rouge narratif sur ce sujet qui gagnerait en intensité (au lieu d’enchaîner plusieurs affrontements sans réels impacts avec des « inconnus »). L’intérêt se situe, on le disait plus haut, davantage dans les relations entre alliés et anti-héros (Catwoman en est une également quelque part). La maison de poupée appelle beaucoup trop à découvrir sa suite (c’est une qualité) pour ne pas rester sur sa faim. Beaucoup de pistes sont lancées, sur plusieurs sujets intrigants (qu’on ne dévoilera pas pour ne pas gâcher l’immersion), on espère juste que la passation de scénaristes (Winick quitte définitivement la série à l’issu de ce volet, Nocenti prend le relai comme on l’a vu) ne laissera pas des éléments sans réponses.

La maison de poupées est donc à la fois un tome de transition, une histoire « auto-contenue » (pour sa nouvelle antagoniste, aux objectifs un peu vains et cliché, in fine), un récit plus ou moins connecté à un autre segment (La Nuit des Hiboux – Batman apparaît à peine ici d’ailleurs, juste le temps de deux ou trois cases) et fourmille de bonnes idées plus terre-à-terre et énigmatiques. Sa partie graphique est moins réussie que dans La règle du jeu qui avait placé la barre très haut, ce qui dessert mécaniquement sa suite. Néanmoins, pas de raisons de faire l’impasse sur ce second segment si vous aimez Catwoman ou que vous aviez appréciez sa précédente aventure.

[À propos]
Publié chez Urban Comics le 22 mars 2013
Contient : Catwoman #7-12 + #0

Scénario : Judd Winick, Ann Nocenti (#0)
Dessin : Adriana Melo, Guillem March
Encrage : Mariah Benes, Julio Ferreira
Couleur : Tomeu Morey, Brian Reber

Traduction : Thomas Davier
Lettrage : Christophe Semal et Laurence Hingray

Acheter sur amazon.fr : Catwoman – Tome 2 : La maison de poupée (16€)